Les amateurs de running sont nombreux à se poser la question : à partir de quel âge est-il véritablement possible d’initier son enfant à la course à pied ? Il est important de ne pas se lancer dans cette initiation sans prendre certaines consignes en considération.
Depuis longtemps, on considère que l’exercice physique est positif sur l’enfant, aussi bien sur sa santé, son développement, que celui-ci soit physique, social ou mental. Néanmoins, il faudra parvenir à trouver un bon équilibre, et ne pas partir sur n’importe quel programme de running quand il s’agit des plus petits.
En d’autres termes, le but est de trouver rythme d’entrainement de course à pied qui reste raisonnable, de manière à ce que le sport ne devienne pas préjudiciable pour l’enfant.
Les aptitudes des plus jeunes en matière de programme de course à pied
Le jeune enfant n’a pas les mêmes aptitudes que l’adulte en matière de course à pied. En général, on va commencer à entraîner les enfants à partir de 8 à 10 ans, un bon âge pour s’initier au running.
Bien entendu, les médecins sont unanimes sur l’intérêt de la pratique d’une activité sportive régulière. Il faut en revanche connaître le fonctionnement cardio-vasculaire de l’enfant.
Les plus jeunes ne sont pas en mesure de produire un effort constant et modéré. Ceux-ci vont plutôt courir de manière intermittente, avec des phases très intenses. Il est donc important de prendre en considération cet élément.
Les spécialistes conseillent même la pratique d’un électrocardiogramme de repos à partir de 12 ans, de manière à pouvoir vérifier les performances cardiaques de l’enfant. Cela permet d’éviter de passer à côté d’une éventuelle pathologie qui rendrait la pratique de ce sport dangereuse.
Parvenir à rendre l’activité ludique
Les enfants ne recherchent généralement pas l’effort pour l’effort, c’est pourquoi on ne pourra pas imposer un programme de course à pied classique. Le but sera plutôt de parvenir à rendre le running ludique, par le biais de jeux. Sachez varier les exercices de manière à pouvoir continuer d’intéresser l’enfant, sans oublier bien sûr, de réaliser un échauffement approprié.
