Qu’est-ce que l’avarice ? Il s’agit d’un trait de caractère, qui induit une volonté de ne pas vouloir se séparer de ses biens. On pourrait penser qu’il existe un rapport avec la radinerie, pourtant ce sont deux termes qui évoquent deux pensées bien distinctes. Dans le cas de l’avarice, en effet, on va plutôt avoir du mal à se défaire de ses biens d’une manière générale, en effectuant une épargne excessive. La radinerie de son côté, implique un manque de prodigalité.
Ainsi, le besoin de l’avare est d’avoir pour avoir. Il entasse, il économise en permanence, et dans l’excès, non pas dans le but de consommer, mais simplement pour le plaisir de garder. De ce fait, l’avarice est un véritable vice.
Qui plus est, l’avarice est considérée comme un péché capital, au sein de la religion catholique, pour ce qu’elle représente. L’avarice peut aussi être due à une certaine peur de manquer.
Peut-on sortir de l’avarice ? Comme n’importe quel vice, il est possible de travailler sur soi de manière à dépasser ce problème de comportement, et ainsi de parvenir à se défaire du matériel, éventuellement pour profiter plus soi, ou pour donner davantage à l’autre.
Le péché du siècle
Certains considèrent les péchés capitaux avec une vision plus moderne de la chose, et notamment, ils incluent l’avarice au sein d’un concept lié au XXIème siècle. En effet, on n’a jamais accumulé autant de fortune qu’aujourd’hui, et les inégalités sont de plus en plus grandes entre les êtres humains, de par les effets de la mondialisation et du capitalisme.
On peut donc en effet considérer l’avarice comme péché de ce siècle qui débute, et où l’argent dispose d’une place centrale.
Parvenir à trouver du détachement
Être avare n’est pas toujours une partie de plaisir. On peut en effet subir le regard des autres et leur jugement. De plus, celui qui est atteint d’avarice ressent souvent une frustration intense au quotidien, et a du mal à profiter de l’existence.
Il est néanmoins possible de comprendre les raisons de cette avarice en effectuant une psychothérapie, permettant ainsi de se rééquilibrer petit à petit et d’avoir un peu moins peur de perdre ce qui nous appartient, sur un plan matériel.