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Gourmandise : le plus délicieux des péchés capitaux

Au sein de la religion catholique, la gourmandise est considérée comme un péché capital. Ainsi, auprès de ces doctrines, ce trait de caractère est considéré comme une faute. La gourmandise va en effet induire un certain excès, qui sera alors pointé du doigt religieusement comme une opposition à la modération, ou au fait d’être raisonnable. Ainsi, la gourmandise induit forcément un certain manque de tempérance.
De plus, au sein de ces croyances plus anciennes, on avait tendance à associer la gourmandise à la luxure, le ventre et le bas-ventre étant deux zones très proches. Qui plus est, la notion de plaisir induite par ces deux péchés est assez comparable. C’est avant tout une affaire de désir !
Cependant, nous vivons dans le pays de la gastronomie, et la définition de la gourmandise a évolué au fil du temps. Aujourd’hui, on lui oppose la goinfrerie, qui est un défaut dans cette conception, contrairement à la gourmandise que l’on peut considérer comme une qualité. L’envie de découvrir de nouvelles gourmandises induira alors dans cette façon de voir les choses, une certaine curiosité qui est valorisée.
Si la gourmandise est aujourd’hui dénuée de tout sens pathologique ou de toute considération péjorative, la boulimie de son côté, est une véritable maladie, un trouble du comportement alimentaire, selon lequel le plaisir de manger se transformera en véritable compulsion.

Opposer boulimie et gourmandise

Ainsi, quand la gourmandise devient pathologique, c’est donc la boulimie qui s’invite auprès de ces personnalités fragiles qui y sont confrontées.
La boulimie est une maladie qui consiste à manger de manière irraisonnée, souvent dans le but de combler son vide intérieur. Outre la considération pour la nourriture, c’est avant tout un vide symbolique qui a besoin d’être rempli dans le cas de la boulimie.
Cette maladie surgit généralement sous forme de crises, et celles-ci peuvent alterner avec des périodes d’anorexie, durant lesquelles le patient aura tendance à refuser de s’alimenter.
On est donc loin de la définition de la gourmandise bien sûr, puisqu’il s’agit là de manifestations pathologiques liées à la nourriture, contrairement à cette dernière, qui est un simple trait de caractère, un amour pour la bonne nourriture.

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