La paresse fait partie des 7 péchés capitaux, et par ailleurs, c’est celui que l’on considère comme le moins grave de tous. Ce qui caractérise la paresse est le fait d’être totalement répugné par un effort quel qu’il soit, en particulier quand il est en rapport avec le travail.
Aujourd’hui, on pourrait éventuellement rapprocher la paresse à la procrastination qui consiste à toujours remettre à demain ce qui devrait être fait aujourd’hui. Ce concept est assez souvent évoqué actuellement, et il pourrait s’agir de l’une des formes modernes de la paresse, dans sa définition.
Mais la paresse n’est pas seulement un vilain défaut montré du doigt par la religion catholique. En effet, on trouve aussi des raisons pathologiques à cette propension à ne rien faire. Et celles-ci impliquent alors une souffrance puisqu’elles poussent le sujet à ne pas parvenir à gérer son existence, par perte du goût de vivre.
Nous allons donc nous intéresser à cette définition de la paresse, quand celle-ci dépasse le cadre strict de la volonté, et qu’elle s’inscrit dans la pathologie pure.
La paresse, un manque de volonté parfois pathologique
C’est souvent dans la dépression que l’on trouve actuellement les raisons de la paresse, quand celle-ci s’avère pathologique. Ce qui pousse le sujet à ne rien faire n’est pas véritablement la paresse alors, mais plutôt un manque d’appétit lié à la vie d’une manière générale. De ce fait, les malades atteints de ce type d’affection ne parviennent pas à trouver la motivation ou les raisons aptes à les aider à sortir de cet état, et ainsi à aller vers leurs tâches quotidiennes.
La paresse dans ce cas précis est donc sans rapport avec la fatigue, mais elle est plutôt en rapport avec un combat intérieur très difficile et exténuant.
Cette forme de paresse pathologique mène également à une forme d’isolation social. Outre le fait d’être oisif, celui-ci n’ira pas vers les autres, et cette paresse sera une manière de fuir le monde d’une manière générale.
De ce fait, il convient de ne pas toujours avoir un jugement trop fort envers les personnes qui semblent paresseuses : en dessous de ce concept que l’on considère comme un péché se trouvent peut-être des raisons plus profondes.