Ceux qui ont lu Orgueil et Préjugés ont probablement réussi à percevoir ce qu’est l’orgueil et en quoi celui-ci peut s’avérer destructeur dans les rapports humains. En effet, ce péché capital est tout à fait incompatible avec l’humilité, mais aussi avec les rapports sains avec nos proches. Il est donc nécessaire de savoir sortir de cet orgueil pour parvenir à découvrir une autre forme de relation humaine, s’éloignant de ce que l’on appelle les rapports de force.
Quelle définition de l’orgueil peut-on donner ? Il s’agit d’une forme de protection, d’une manière d’utiliser sa fierté parfois de façon déplacée, et généralement, cela va avec une haute considération de soi, qui va à l’encontre de celle que l’on est supposé donner à l’autre.
Selon la religion catholique, l’orgueil fait donc partie des péchés capitaux, puisque ce sentiment a tendance à nous mettre sur un piédestal par rapport à l’autre. On se sent plus méritant et on a un certain mépris pour l’autre, ce qui est dommageable du moins si l’on considère l’orgueil au sein d’une dimension religieuse.
Une autre perception selon les peuples
Néanmoins, l’orgueil n’est pas considéré de la même manière en fonction des peuples et des civilisations. Notamment, durant l’ère du Japon féodal, l’orgueil était considéré plutôt comme une vertu. Néanmoins, la perception de ce dernier était-elle semblable à l’orgueil tel qu’on le considère aujourd’hui ?
Il est en revanche important de ne pas le confondre avec la vanité, qui de son côté va souvent avec l’expression de l’opinion que l’on a de soi. Le but dans ce dernier cas est de pousser les autres à avoir la même et à nous apprécier de la même manière. Ainsi cela implique une nécessité de se vanter de ce que l’on est. L’orgueil de son côté est plutôt silencieux.
Ainsi, savoir se défaire de son orgueil est souvent salutaire lorsque l’on souhaite entretenir des relations saines et équilibrées avec les autres. Ce n’est pas par hasard qu’il est considéré comme un péché capital !