Arrêter de fumer est plus que compliqué, c’est souvent un objectif dur à atteindre surtout si on est un gros fumeur qui a de longues années de tabagisme derrière soi. Décrocher de la cigarette peut s’avérer très stressant aussi, ceux qui essaient de le faire souffrent souvent de sautes d’humeur, d’irritabilité et se montrent agressifs envers leur entourage.
Alors, pour aider les accrocs à la nicotine à arrêter, voici quelques grands bénéfices qui apparaîtront au fil du temps dès l’arrêt total de la cigarette.
Le premier mois, une étape décisive
Le premier mois sans tabac est la période la plus difficile à supporter, la dépendance physique (manque de nicotine) et psychique (habitudes de vie, le geste d’allumer sa cigarette ou de l’amener vers sa bouche, allumer une cigarette après un repas ou pendant qu’on attend quelqu’un) se fait ressentir et on a du mal à tenir le coup mais les bénéfices se font sentir dès les premières heures après la dernière cigarette.
À partir de la première heure, les bénéfices sont là, mais ils ne sont pas ressentis, c’est surtout la pression sanguine et le rythme cardiaque qui commencent à se régulariser.
Au bout de quelques jours sans tabac, le monoxyde de carbone est éliminé et les poumons reprennent peu à peu leur fonction normale et rejettent les déchets.
Ensuite, c’est la nicotine qui disparaît de l’organisme (au bout de deux à trois jours) et c’est là que l’effet de manque est le plus intense, mais si on tient le coup, on aura à profiter d’autres bénéfices comme l’accroissement de la capacité pulmonaire, on respire mieux et on s’essouffle moins rapidement.
L’autre grande amélioration est le retour de l’odorat et du goût à leur état normal, les mets ont plus de goût et on savoure mieux ses repas.
Au bout du premier mois sans tabagisme, on aura enduré de grandes souffrances, beaucoup de frustration, on aura vu son tempérament changer pour devenir plus agressif mais on est récompensé par la perspective d’avoir cinq fois moins de risques de faire une rechute.
À partir du deuxième mois
A l’entame du deuxième mois sans fumer, le fumeur sevré sentira une grande amélioration dans son état de santé général, il respirera beaucoup mieux, dormira mieux et mangera mieux surtout que son sens du goût ne sera plus faussé par le tabac.
À partir de cette phase, les risques d’être atteint par des maladies graves comme les maladies cardiaques, respiratoires ou cérébrales commencent à diminuer et au bout de quelques années, les risques d’être atteints de maladies graves comme l’AVC, le cancer du poumon, de la gorge ou de la langue redeviennent identiques à ceux des personnes qui n’ont jamais fumé.
