Quand des événements dramatiques surviennent près de chez nous, Nous nous retrouvons impuissants. Nous ne savons pas quoi faire pour aider les victimes. Et la plupart du temps, notre réflexe est de vouloir apprendre les gestes qui sauvent. Ce fut notamment le cas à Paris l’an dernier et à Nice cet été.
L’état a bien entendu cet appel et a mis en place en septembre 2016 une campagne intitulée « Adoptons les comportements qui sauvent« .
Ainsi, des séances d’initiation gratuite seront proposées dans les écoles pour apprendre certains gestes de premiers secours. La durée de ces séances est de 2 heures. Il suffit de s’inscrire sur internet pour pouvoir y participer.
Sinon, il est possible de se former avec la Croix-Rouge française. La formation dure 8 heures et coûte une soixantaine d’euros. Elle est accessible à tous à partir de 10 ans, pas de prérequis demandé.
Quels sont les gestes qui sauvent?
Avant de porter secours, il faut d’abord évaluer le lieu de l’accident, il ne faudrait pas se mettre en danger en voulant secourir. Il faudra apprécier l’état de la victime et prévenir les secours en conséquence. Composez le numéro de téléphone adéquat: le 18: les pompiers, le 15 le SAMU, le 17 la police, le 112 les urgences, le 115 le SAMU social.
Les gestes qui sauvent sont au nombre de 6 et dépendent de la situation.
- En cas d’étouffement, il faut agir vite. Selon le cas, des compressions abdominales peuvent être effectuées afin de faire sortir l’intrus.
- Le saignement: il faut exercer une pression sur la plaie pour faire arrêter le saignement. Quand c’est possible, ce sera la victime elle-même qui effectuera cette pression.
- L’inconscience. La victime est inconsciente mais respire. Il faut placer la victime en position latérale de sécurité afin de libérer ses voies aériennes. Il faut aussi penser à desserrer la cravate ou la ceinture de la victime.
- L’arrêt cardiaque. Ici la victime est inconsciente et ne respire pas normalement. Il faut pratiquer des compressions thoraciques et des insufflations. Continuez la réanimation jusqu’à l’arrivée des secours.
- L’arrêt cardiaque mais ici un défibrillateur est à proximité. Il faut le mettre en marche et suivre les instructions de cet appareil.
- Le malaise cardiaque. La victime est consciente mais se plaint de fortes douleurs à la poitrine. Il faut évaluer la situation et appeler le 15. En attendant, installez confortablement la victime, assise ou couchée selon ses préférences.
Ce ne sont que quelques pistes, dans tous les cas on ne s’improvise pas sauveteur quand on n’a pas suivi de formation. Il en va de la vie de la victime. Et toujours appeler les secours.